Rose est le prénom de ma mère.
En 2018, je suis retourné à Vallauris, la petite ville où j'ai grandi.
Je suis revenu m’installer dans l'appartement dans lequel ma mère vivait et j'ai commencé à travailler avec ce qu’elle y a laissé quand elle est partie vivre, ailleurs, avec son ami.
Le projet se concentre sur les héritages psychogénéalogiques.
Il traite de la présence des fantômes familiaux, de ma maladie pulmonaire, de la présence/absence ambiguë de ma mère, et de la façon dont nous guérissons et récupérons.
À travers nos archives photographiques respectives que je modifie, nos objets et notre environnement, je nous mets en scène dans l’appartement.
Il est question d’altérer nos histoires, et de travailler la question des héritages : psychologiques, symboliques et matérialisés par des objets souvenirs.
Il s'agit d'assumer des rôles, d'explorer ce qui se tisse entre une mère et un fils et de faire résonner les traumas que nous portons.
L’écriture photographique tire en partie ses références de la photographie spirite du XIXème siècle.